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Vivre et découvrir
7 décembre 2009

Premières nouvelles d'Inde

Bonjour à tous,

Un long moment s’est écoulé depuis notre dernier message car nous avons un planning hyper chargé. Cependant, nous ne vous oublions pas et allons vous conter nos dernières péripéties.

Au jour 128, nous terminons les derniers préparatifs. C’est assez difficile de faire le tri de ce que nous emportons ou pas car il y a quatre mois, nous avons déjà laissé maintes choses à la maison et il nous semble déjà ne plus avoir grand-chose… Pourtant, ce « peu de choses » est beaucoup trop encombrant pour rentrer dans deux ou trois valises. En même temps, nous serons partis presque cinquante jours et il faut emmener le matériel et les livres scolaires. Le choix est donc cornélien !

Bref, nous remplissons, pesons, vidons, changeons, … jusqu’à être satisfaits du contenu des valises. Ensuite, nous entreprenons de nettoyer à fond Baloo afin de le trouver accueillant à notre retour.

Cela fait, nous nous rendons à Khalifa City, chez Anne-Marie et Michel. Nous trouvons facilement la route et le courant passe de suite entre Anne-Marie et nous. Michel  n’est pas présent car il travaille et est en déplacement. Nous prenons une douche, lisons nos mails, jouons à des jeux sur leur PC, …  Anne-Marie nous conduit gentiment à l’aéroport et y revient quelques minutes plus tard car nous avons oublié de lui laisser les clefs de Baloo au cas où il serait nécessaire de le déplacer. A peine arrivés, quelqu’un nous hèle, à notre grand étonnement puisque nous ne connaissons pas encore grand monde aux Emirats. C’est Jannes !!! Il est là avec Wanda et sa grand-mère arrivée tout droit de Belgique. Quelle fête ils nous font !!! Trop bien… On repassera les voir dès notre retour aux Emirats ! Nous entreprenons ensuite les démarches pour sortir des Emirats et, bien qu’il n’y ait presque personne qui sorte du pays, cela nous prend un certain temps. Enfin, nous embarquons, à la grande joie de Romane et à la grande frayeur de Nicolas qui a toujours horriblement mal aux oreilles lors des atterrissages. Le vol se déroule bien, la nourriture dans l’avion est excellente et déjà épicée, les enfants regardent des dessins animés et Silvio, qui a demandé une bière, s’en voit finalement offrir une à chaque passage du steward  qui a reconnu le spécimen ! A l’arrivée, entre les canettes vides et les pleines, sa tablette ressemble à celle d’un ivrogne J. Nous arrivons à Mumbai bien à l’heure et bien fatigués.

Nous avions pris un vol de nuit, faute d’avoir pu réserver assez tôt pour avoir de meilleures heures. Nous étions très embêtés par rapport à l’agence qui avait envoyé un responsable nous chercher à l’aéroport. Ce responsable s’est dit ravi que nous arrivions la nuit tant il semble difficile de récupérer des gens la journée dans cet immense aéroport. Voilà qui est bien… Nous pensions être frappés de plein fouet par la foule, les couleurs et les odeurs mais il n’en fut rien. Bien que notre arrivée eut lieu dans la même fourchette horaire que les vols en provenance de Doha, de Bahreïn et de Frankfurt, bien qu’il ait fallu remplir des papiers relatifs à notre éventuelle présence dans des pays où sévit la grippe H1N1, bien que nous ayons dû passer par le service d’immigration et récupérer nos bagages, nous fûmes dehors en une heure et demi. Là, nous avons retrouvé notre contact sans le moindre souci.

Que je vous explique… Nous avons choisi d’organiser notre voyage afin qu’il soit le moins lourd possible pour nous quatre. Nous avons donc prévu un tour en Inde du Sud et un second au Sri Lanka avec voiture et chauffeur pour nous seuls et d’une durée de trois semaines chacun . Nous avons donc différents relais et différents chauffeurs au cours de nos circuits. Comme nous avons  du changer les dates de voyage et même le sens dans lequel nous allions tourner, nous étions légèrement inquiets quant à l’organisation au sein de l’agence. Nous voici donc rassurés J (nous mettrons un lieu vers l’agence si tout se passe bien jusqu’au bout et si nous pouvons vous la recommander)… Après avoir reçu nos vouchers, nous partons vers le centre historique de Mumbai où se trouve notre premier hôtel. La chambre n’est officiellement disponible que vers midi et il n’est que sept heures mais comme nous sommes avec des enfants, le gérant nous fait une fleur et nous la laisse dès huit heures. Après quelques heures d’un sommeil réparateur, nous retrouvons notre chauffeur qui nous emmène visiter la ville. Cette fois, nous comprenons mieux ce que nous ont expliqué les autres voyageurs… Du monde partout, en voiture, dans des bus qui déborde, y compris sur le toit, sur des vélos, à pieds, sur les trottoirs où les gens ont installé tout ce qu’ils possèdent… Le bruit est omniprésent. Les couleurs affluent, les odeurs nous saisissent. Nous sommes bien en Inde ! Après ce premier bain de foule, nous rentrons à l’hôtel déguster notre second repas indien après celui reçu dans l’avion. Les noms inscrits sur le menu ne nous disent pas grand-chose, donc, nous prenons ce qui ressemble vaguement à ce que nous connaissions en Belgique : du poulet massala, du sagwala et des chappattis. Mais… Rien à voir avec ce que nous avons déjà mangé chez nous… Nous adorons tous sauf Romane. C’est absolument délicieux et, oui, c’est épicé mais ça va, on gère assez bien. Les enfants se couchent de bonne heure et tentent de récupérer de leur dernière nuit. Alors que je reste avec eux dans la chambre, Silvio ressort et voit de Mumbai ce dont tout le monde parle mais que peu voient : les quartiers vraiment très pauvres. Bon, soyons clairs, Mumbai est une des villes les plus chères du monde. Cependant, même dans les quartiers riches et « chics », bon nombre de maisons sont abîmées et on trouve des mendiants à presque tous les carrefours. Les bidonvilles, nous ne les avons pas vus. Donc, ce dont on parle, c’est d’un quartier où la plupart des gens travaillent mais qui, malgré tout, n’ont pas les moyens de vivre ailleurs. Des femmes, des enfants et des hommes dorment par terre, parfois sur des cartons, parfois directement sur le trottoir qui est jonché de déchets. L’odeur est pestilentielle, d’autant que nous sommes près du port et que ça sent le poisson pourri. Les habitations sont dans un état épouvantable et suintent l’humidité. Certaines familles ont fait du trottoir leur maison et y ont installé ce qu’elle avait. Chacun vaque à ses occupations. Personne ne se tracasse, tout le monde enjambe. Silvio ne se sentait pas à sa place d’autant qu’il est arrivé là un peu au hasard des rues empruntées. Il n’a ressenti aucune agressivité de la part des habitants. Lorsqu’on voit ce genre de quartier, on ne peut que mesurer la chance qui est la notre… Le plus étonnant est qu’il y a des fillettes en robes blanches immaculées et des femmes en saris impeccables. Comment font-elles pour rester propres ? C’est un mystère d’autant plus grand que les hommes, eux, ne le sont pas du tout…

Le lendemain, nous prenons un vol domestique vers Goa. Même compagnie, même nourriture excellente, même écran personnel pour les films et les dessins animés. Juste un peu moins mal aux oreilles car nous volons moins haut. A nouveau, nous sommes accueillis à l’aéroport par un responsable de l’agence et arrivons à notre hôtel. Malheureusement, il n’est pas fameux en ce sens qu’il est en complète rénovation et que le gérant n’a pas jugé bon de prévenir notre agence ou les autres clients qui débarquent. Pas de piscine donc et beaucoup de désagréments. Nous en profitons pour faire l’école car nous nous doutons que la suite du périple sera corsée. La nourriture étant plus que moyenne, nous essayons notre premier boui-boui. Je passe dire bonjour au cuisinier et en profite pour jeter un coup d’œil dans la cuisine qui est des plus rustiques. Je passe également saluer une femme et sa fille qui lavent la vaisselle dans un grand bassin près d’une pompe à eau. Tout le monde est bien gentil, le repas est très bon, sauf pour Romane, une fois encore, et le prix est dérisoire. Le soir, nous visitons le tout petit commerce proche de l’hôtel et achetons de quoi souper dans la chambre. Les Indiens que nous croisons semblent bien contents de nous voir parmi eux et sont très souriants.

Le lendemain, nous visitons la ville. Goa était un lieu culte dans les années soixante et il est très aisé, encore aujourd’hui de se procurer de l’herbe (comme à Mumbai, d’ailleurs). Goa est également un lieu de culte catholique, résidu de l’époque portugaise, probablement. La région est très colorée et Panaji compte bon nombre d’églises. Le vieux Goa est agréable et nous prenons plaisir à y flâner.

Le jour suivant, un des rêves de notre Romane se réalise car nous partons en mer à la rencontre des dauphins. Il est extrêmement difficile de les photographier car tout va fort vite (malheureusement, j’ai oublié la caméra…) mais nous profitons du spectacle qu’ils nous offrent. En duos ou trios, ils sautent et bondissent juste devant nous. Trop beau ! La petite est émerveillée et Nicolas trouve également cela fascinant. Après cette expérience, notre fille réitère son souhait de devenir vétérinaire pour mammifères marins. Wait and see…

Au jour  133, nous quittons Goa pour nous rendre à Badami. Nous faisons connaissance avec notre nouveau chauffeur qui nous accompagnera durant une semaine. Il se nomme Prakash et est extrêmement sympathique. La route pour Badami est longue et la plupart du temps mauvaise. Nous traversons des villages qui sont fascinants en eux-mêmes tant la vie qui s’y écoule est différente de ce que nous connaissons et même de ce que nous pouvons imaginer. Pour corser encore un peu le travail de Prakash, on trouve de tout, sur les routes. Des véhicules d’abord : vélos, tuk tuk, tracteurs, camions, bus et finalement, assez peu de voitures ; des animaux ensuite : des vaches, des chiens, des cochons, des singes, des biquettes, … ; et enfin, des personnes : des enfants, même tout petits qui jouent, des femmes aux saris chatoyants qui portent sur la tête des paniers de linges ou de vaisselle, des hommes qui tirent des chariots à bout de bras ou qui dirigent des attelages, … Nous sommes ravis de ne pas avoir à conduire nous-mêmes !!! D’ailleurs, notre chauffeur touche une chèvre qui s’est littéralement jetée sous ses roues. Les femmes présentes l’enguirlandent tant et plus mais ne s’occupent pas le moins du monde de la pauvre bête. J’ai le malheur de regarder la chèvre et sa patte et, de coup, elles passent également leur colère sur moi ! En quelques minutes, il y a une vingtaine de personnes sur les lieux. Notre chauffeur garde son calme comme la plupart des hommes. Les enfants rigolent, la chèvre se tait et les femmes hurlent ! Finalement, le chauffeur laisse quelques roupies en dédommagement et, à ne pas en douter, le pauvre animal finira à la casserole. On n’ose pas imaginer ce qui se serait passé si c’était un non-indien qui avait bousculé la chèvre et si il s’était agi d’un enfant… Il faut savoir qu’en plus, les chauffeurs dorment dans leur véhicule et qu’ils ne gagnent vraiment pas lourd, même en tenant compte du prix des choses en Inde. Il s’agit d’un métier très dur qu’ils sont néanmoins ravis d’exercer sachant que la situation pourrait être encore bien pire.

A Badami, nous visitons différents temples et un moine nous donne un cours sur les pratiques des fidèles. C’est captivant de voir cette foi encore si présente et le nombre de dieux vénérés. Depuis que nous avons quitté la Belgique, nous ne sommes presque plus jamais passés par des pays où les habitants sont si peu croyants que chez nous ! Nous visitons également les grottes avec tous leurs bas-reliefs parfaitement conservés. Nous croisons de nombreux singes dont un qui n’hésite pas à chaparder la chaussure d’un visiteur distrait… Ensuite, nous passons visiter les temples de Pattakdale et d’Aihole qui sont vraiment splendides. Nous sommes assaillis par des dizaines de vendeurs à chacun de nos passages mais tâchons de rester patients et polis avec eux. Nous croisons également des écoliers qui deviennent vite la terreur de nos enfants. Il faut savoir que lorsque je prends une photo et qu’il y a des écoliers sur un site, il est presque impossible de ne pas en avoir un sur la ligne de mire. Or, ils sont champions pour repérer les appareils photos et adorent être photographiés. Très vite, je me retrouve avec vingt voire cinquante gamins autour de moi. Evidemment, voir sans être vus, ce n’est pas très juste et ils s’octroient donc le droit de nous regarder mais aussi, coutumes locales obligent, de nous toucher la peau et les cheveux. Le pauvre Nicolas qui a conservé une part de sa blondeur est le chouchou des Indiens, à son immense regret.

Le jour suivant, direction Hospet. La route est encore pire que celle du jour précédent (si, si, c’est possible…) et nous arrivons bien tard à notre hôtel. Nous avons une surprise, l’hôtel est en fait un Palace, avec grooms, accueils avec du jus frais et des linges rafraîchissants, etc.… Nous en profitons assez peu car nous partons tôt le jour suivant afin de visiter le magnifique site de Hampi. Nous prenons le tuk tuk pour passer d’un temple à un autre et croisons bon nombre d’écureuils sur le site. Ensuite, on demande à notre chauffeur de manger ce que mangent les Indiens et de manger là où ils mangent. En effet, dans certains hôtels, nous sommes placés dans une pièce à part où ne se trouvent que des non-indiens… Ce n’est pas trop l’optique que nous avions lorsque nous voyagions avec Baloo ! Précisément, nous avons fait le voyage pour découvrir une culture et des personnes en plus des sites. Nous ne sommes pas dupes et sommes conscients que notre manière de voyager en Inde est moins propice aux rencontres mais nous tenons à profiter de la moindre occasion. Bref, Prakash nous amène dans un resto typique, sans menu, où personne ne parle anglais, où personne ne nous comprend et où toute la vaisselle est en inox (gobelets et assiettes compris). Les indiens sont de bonnes volonté et acceptent que nous regardions dans leurs assiettes afin de faire savoir au serveur ce que nous voulons manger. Silvio et moi trouvons le repas délicieux mais les enfants détestent tout : l’ambiance bruyante, le monde, le repas et la saleté (sur ce point, nous sommes d’accord avec eux !). Le serveur leur donne du sucre et du yaourt pour amoindrir l’aspect épicé et Nicolas fini par manger. Romane exagère car elle refuse même le riz qui est pourtant servi nature ! In fine, on ressort le ventre plein et avons payé l’équivalent de trois euros pour manger à quatre avec les boissons…

Au jour 135, nous arrivons à Hassan afin de visiter les temples de Belur et d’Halebid. Nous mangeons à nouveau indien avec les Indiens mais nous parvenons à dénicher quelque chose que Romane aime ! Par contre, pour se faire comprendre, c’est une autre affaire. Ils ont un accent anglais infernal et, manifestement, à leurs yeux, notre accent est exécrable également J.

Nous quittons Hassan pour Mysore en passant par Sravanabelgola où nous montons pieds nus les presque six cents marches qui mène à une statue de 17,70 mètres de haut et portant le doux nom de Bahubali. A Mysore, notre chauffeur décide que les enfants ont bien droit à du bon temps. Nous allons visiter le zoo !!! Nous sommes samedi, le zoo est bondé. Bondé, en Inde, ça n’a rien à voir avec la côte belge au mois d’août… C’est bien pire. On ne sait pas mettre un pied devant l’autre. Heureusement, les animaux qui nous intéressent le plus ne sont pas les mêmes que ceux qui captivent les Indiens. Comme de toute façon, nous ne pourrons pas tout voir vu que le zoo est fort grand, nous nous concentrons sur les animaux délaissés par les Indiens et ainsi, nous passons une agréable après-midi. Chose curieuse, alors que nous photographions  gorilles et autres singes, les indiens nous photographient, nous ! Bon, faut dire que nous sommes encore une fois les seuls non-indiens, ce qui permet d’introduire des chouettes conversations avec les locaux…

Le chauffeur nous amène dans des ateliers d’artisanats qui sont en fait des boutiques à touristes où tout coûte bien plus cher que dans les autres magasins et où on nous prend systématiquement pour des portefeuilles sur pattes. Le chauffeur nous explique qu’il a une réduction sur ses prochains uniformes au prorata du nombre de touristes amené. Nous jouons le jeu mais nous détestons ce genre de boutiques ! Les enfants sont pressés de rentrer à l’hôtel pour profiter de la piscine… Le lendemain, nous visitons un temple bondé en haut d’une colline, buvons du lait de coco, saluons un colossal nandi de cinq mètres de haut et contemplons le splendide palais du Maharaja. Nous ne pouvons pas vous montrer de photos d’intérieur car il est interdit d’en prendre.

Les enfants refont un tour dans la piscine et nous ressortons en soirée avec Prakash pour admirer le palais illuminé. Nous sommes à Mysore au bon moment car le palais n’est illuminé qu’une heure par semaine. Tout Mysore s’est donné rendez-vous à cet endroit mais, comme notre chauffeur est quelqu’un de formidable, il parvient à nous y mener sans encombre. Le spectacle est grandiose.

Après une très courte nuit, nous retrouvons notre désormais ami Prakash vers quatre heure du matin afin de rejoindre Bangalore, sa ville, pour rejoindre l’aéroport  et nous envoler vers Cochin afin de découvrir le Kerala. Notre séjour au Karnataka aura été une visite éclair mais nous aura permis de découvrir un pays et une mentalité totalement nouvelle pour nous car différente de tout ce que nous avons vu jusqu’à présent.

Nous vous retrouverons prochainement pour vous raconter notre séjour kéralais…

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Commentaires
M
Si vous saviez la joie profonde que j'ai ressentie en recevant votre carte d'Inde du Sud.... Merci, chers amis, de cette adorable attention. Je garde ce souvenir tout près de moi!<br /> En outre vous êtes en Inde,mon pays de prédilection par excellence. J'y ai été deux fois et ne compte vraiment pas en rester là ! Il me reste à vous souhaiter de tout mon coeur de passer une bonne fin d'année. Puisse 2010 vous apporter la réalisation de vos rêves "ENCORE" plus fous. Je vous embrasse (puis-je ?) tendrement. Merci encore. Marie-Noëlle.
A
Ah, j'ai été contente de voir qu'il y avait du neuf sur ton blog.<br /> comme tu le dis, ça aura été de l'express cette escapade mais quel talent de conteuse, c'est toujours aussi passionnant de te lire.<br /> J'espère aussi que Romane retrouvera vite son appétit, il ne faut pas dépérir.<br /> De gros bisous à tous les 4.<br /> Je pense à vous.
M
Waouh, quel récit et quelle aventure, c'est magnifique ce que vous vivez pour l'instant, dommage un peu pour Romane qui a du mal à se faire à la nourriture.Que de rencontres, que de spectacles, que d'anecdotes, vous emmagasinez.....<br /> Vous allez devenir des encyclopédies de voyage.<br /> Merci Françoise de nous raconter, d'offrir votre vie privée somme tout, à quelques uns d'entre nous.<br /> Je te suis bien volontiers et c'est avec grand plaisir que je te lis.<br /> Bisous à tous, bonne route et à bientôt pour vos nouvelles aventures
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