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Vivre et découvrir
9 septembre 2009

Des nouvelles de Kahta, 2.

Un mot sur les visas…

Nous vous avons expliqués que nous étions passés à Ankara afin d’obtenir les visas nous permettant de poursuivre notre route une fois sortis de Turquie. Nous vous donnons un peu plus de détails dans cette nouvelle rubrique qui n’intéressera qu’une minorité d’entre vous.

Il est clair que ce que nous mentionnons ici n’engage que nous car tout est sujet à modification en fonction, notamment, des situations politiques dans les pays. Aussi, nous vous demandons de prendre cela comme une information plutôt que comme un fait établi.

Par ailleurs et pour rappel, nous sommes Belges et Suisses. Donc, que nos lecteurs ayant d’autres nationalités que nous soient particulièrement vigilants car il y a des différences même entre nous et les Français (pour la Turquie, entre autre…).

Dans tous les cas, il faut bien évidemment un passeport, même pour des pays en Europe, et le plus souvent, ce dernier doit être encore valable trois voire six mois après votre sortie du pays visité.

Nous parlons de visas touristiques uniquement, sauf mention contraire et nos passeports ne comptent aucun visa d’Israël (dite Palestine occupée par certains pays) ni des Etats-Unis. Dans le cas contraire, il faut parfois faire annuler l’ancien passeport et en faire émettre un nouveau. Si vous voulez faire un tour du monde et absolument passer par Israël, penser à demander votre visa sur un document volant. Cette pratique est courante, ils sont habitués. Cependant, nous connaissons des personnes ayant opté pour cette pratique qui a bien fonctionné à l’entrée d’Israël mais moins bien à la sortie car un des douaniers avait été distrait et cacheté quelque chose en hébreu sur une des pages d’un des passeports. Vu qu’il n’y a pas trente-six pays où on écrit en hébreu, la famille a été recalée aux EAU, en Iran, au Yémen, en Syrie, au Soudan, en Arabie Saoudite, au Qatar, au Liban, en Libye, en Irak, au Koweït et à Bahreïn… Bref, impossible de ressortir avec son véhicule et de rentrer en Europe puisqu’il n’existe aucun ferry d’Israël vers l’Europe ou d’Egypte (seul pays voisin ayant un accès à la mer et n’émettant aucune restriction par rapport à Israël) vers l’Europe. Donc, la feuille volante, ce n’est pas forcément un bon plan.

Les personnes désireuses de connaître les adresses ou les points GPS des ambassades où nous sommes passés ou encore les tarifs des différents visas peuvent nous contacter en MP (= message privé).

La Turquie :

Les Suisses n’ont besoin d’aucun visa. Les Belges doivent acheter le visa aux postes frontières terrestres ou dans les aéroports ou encore dans les ports. Le visa est valable trois mois et est multiples entrées.

L’Iran :

La procédure est identique pour les Belges et pour les Suisses. Seul le prix diffère. Les Suisses payent moins cher. Nous avions constitué un dossier en Belgique sur base des documents imprimés à partir du site de l’ambassade d’Iran à Bruxelles. Ces documents sont en anglais et en farsi. Nous y avons joint une photo par personne. Arrivés à l’ambassade, nous avons appris qu’il fallait une lettre d’invitation délivrable soit par un particulier iranien résidant en Iran, soit par une agence de voyage. Nous avons opté pour cette deuxième solution et avons expliqué notre situation à une agence locale qui nous avait été renseignée par des personnes contentes des prestations. Etant donné que nous voyageons en indépendants, nous n’avons aucune réservation d’hôtel mais l’agence nous a arrangé tout ça sans soucis et pour un prix tout à fait raisonnable. Comme l’agence nous avait donné un délai de dix jours pour l’obtention de notre numéro d’invitation, nous pensions ne plus avoir le temps d’obtenir le visa à Bruxelles. Comme nous devions rentrer dans le pays dans les trois mois qui suivent l’obtention du visa et que nous traversions d’abord l’Europe et la Turquie, nous n’avons pu commencer les démarches que deux semaines avant notre départ de Belgique. Bref, nous avons demandé que le précieux sésame soit disponible à Ankara.

Lorsque nous sommes arrivés à l’ambassade d’Iran à Ankara, nous avons montré les mails échangés avec l’agence iranienne, nos dossiers, donnés nos photos et nos passeports. On nous a demandé d’aller effectuer le payement dans une banque située à quelques minutes à pieds de l’ambassade et de revenir avec la preuve de payement. En moins d’une heure, nous savions que nous pouvions venir rechercher passeports et visas le lendemain matin. Ce que nous avons fait.

A l’ambassade, nous avons croisé deux routards qui partaient vers l’Inde. Tous les deux avaient négligé l’importance de la lettre d’invitation. Tous les deux se sont vus offrir deux solutions : poireauter à Ankara le temps d’obtenir la lettre (et de trouver une agence) ou se contenter d’un visa de transit de sept jours. Vu la taille de l’Iran, dur, dur…

Par ailleurs, comme mentionné plus haut, si votre passeport contient un visa israélien, tout visa pour l’Iran vous sera refusé. S’il contient un visa américain, vous devrez vous contenter de transiter.

Nous avons demandé et obtenu un visa d’un mois à entrée simple.

Les Emirats Arabes Unis :

Nous sommes passés nous renseigner à leur ambassade à Ankara. Il semblerait que le visa puisse s’obtenir lors de l’entrée dans le pays. Nous verrons sur place… Impossibilité d’entrer dans le pays si vous avez un visa israélien dans votre passeport.

Le Sultanat d’Oman :

Idem EAU. Wait and see… Pas de souci particulier par rapport à un visa israélien.

Cette rubrique sera mise à jour au fur et à mesure de notre avancée.

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Commentaires
M
C'est quand même le parcours du combattant mais j'espère et souhaite tous les jours que cela se passe très bien.Quels souvenirs cela va vous faire!!!Contente et heureuse de toujours vous retrouver, mille bisous et à bientôt
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